DRY JANUARY c’est bien, DRY YEAR c’est mieux !

Après les fêtes de fin d’année qui sont synonymes d’excès alimentaires et d’alcool, décider de faire une pause d’un mois, en janvier sur la consommation d’alcool ne peut être que bénéfique pour votre santé pour les raisons suivantes :

⦁ l’alcool est une drogue, une molécule cancérigène et toxique pour de nombreux organes

l’INSERM ( l’Institut national de la santé et de la recherche médicale) définit l’alcool :
« … l’alcool est une drogue, une molécule cancérigène et toxique pour de nombreux organes dont la toxicité est relayée en partie par son métabolite, l’acétaldéhyde. Sa consommation est responsable directement ou indirectement d’une soixantaine de maladies … Les effets de l’alcool sur la santé dépendent de la quantité et de la fréquence des consommations ainsi que du profil des consommations (épisodique, chronique). La consommation d’alcool est responsable d’une morbi-mortalité importante et constitue un des principaux facteurs responsables de la perte d’années de vie en bonne santé. Le risque de morbi-mortalité lié à l’alcool est plus élevé chez les femmes comparativement aux hommes » (voir l’Expertise collective de l’Inserm).

Les études récentes montrent que toute consommation d’alcool est nuisible pour la santé et qu’il n’y a pas d’effet protecteur contrairement à ce qui a été mis en avant pendant longtemps.

Selon l’INSERM, les chiffres de 2009 ( nous n’avons pas plus récent) concernant la mortalité attribuable à l’alcool en France indiquent un effet néfaste de l’alcool dès les faibles niveaux de consommation (entre 1 et 1,5 verre d’alcool par jour). Les risques de morbi-mortalité sont supérieurs chez les femmes comparativement aux hommes.Concernant la mortalité due à la maladie du foie liée à l’alcool, le risque de mortalité est augmenté pour des consommations très faibles (dès le premier verre).

Ainsi l’attitude face à l’alcool pourrait se rapprocher de celle face au tabac. Chacun sait que fumer est mauvais pour la santé et pourtant malgré cela il y a encore trop de fumeurs. Boire de l’alcool de temps en temps peut contribuer à apporter du plaisir, de la convivialité mais chacun doit savoir qu’à chaque fois qu’il boit un verre d’alcool (quel qu’il soit) il prend un risque pour sa santé.

⦁ Quelques chiffres inquiétants sur l’alcool et la santé
Selon Santé publique France, la consommation d’alcool est la deuxième cause de mortalité évitable en France : 41 000 décès par an (dont 30 000 chez les hommes et 11 000 chez les femmes). Consommé de façon excessive, l’alcool contribue directement ou indirectement à 11 % des décès masculins et 4 % des décès féminins, selon l’Inserm. Ces décès sont principalement liés aux cancers, aux maladies cardiovasculaires, aux maladies digestives, aux accidents et aux suicides.

Les recherches sur le seuil de consommation d’alcool à partir duquel un risque significatif de mortalité liée à l’alcool toute cause apparaît, convergent vers le seuil de 10 verres par semaine (soit moins de 1,5 verre par jour).

Ainsi l’organisme de santé publique recommande pour préserver votre santé, de limiter la consommation à :

⦁ maximum 10 verres par semaine,

⦁ maximum 2 verres par jour et pas tous les jours

Pour info, un verre de bière (250-300 ml), un verre de vin (150 ml) et une mesure de spiritueux (30-50 ml) contiennent une quantité voisine d’alcool, environ 10 g d’éthanol.

⦁ Quels effets sur la Santé d’une consommation d’alcool ?
Les effets de l’alcool peuvent apparaître dès le premier verre. Outre la phase d’euphorie, la consommation de boissons alcoolisées est responsable d’une diminution de la vigilance, des réflexes et de modifications de la vision (réduction du champ de vision et de l’acuité visuelle). De même, un effet désinhibiteur rend le sujet familier, voire violent, et entraîne une prise de risque (conduite dangereuse de véhicules…). Enfin, plus le nombre de verres consommés augmente, plus le risque de coma éthylique est important.

La consommation répétée d’alcool peut s’accompagner d’une dépendance à cette substance, de dépression, d’hypertension artérielle, d’insuffisance cardiaque, d’accidents vasculaires cérébraux, de crises convulsives, de cirrhose, de dénutrition, de cancers… L’éthanol contenu dans les boissons alcoolisées est classé comme agent cancérogène (groupe 1) par le Centre international de recherche sur le cancer.

Enfin La consommation d’alcool peut nuire à la grossesse (augmentation du risque de fausse couche ou d’accouchement prématuré) et au développement du fœtus (bébé mort-né, malformation du cœur, des reins, etc ou encore problèmes d’apprentissage, de mémoire et de comportement). L’alcool passe en effet du sang maternel vers le sang du fœtus au travers du placenta et est éliminé lentement car son foie n’est pas assez développé. On recommande donc aux femmes enceintes de ne surtout pas consommer d’alcool.

Selon l’INRS les effets sur la sécurité sont aussi très marqués :

Accidents de la circulation : au volant l’alcool multiplie par 17,8 le risque d’être responsable d’un accident routier mortel 
Accidents du travail : Actuellement, les seules données d’accidentologie au travail liée aux substances psychoactives concernent l’alcool.  Les ⦁ résultats de⦁ ⦁ l’étude de cohorte CONSTANCES, publiés en 2021, montrent que :
⦁ Le risque d’accident du travail grave est multiplié par 2 chez les hommes consommant au moins 4 verres d’alcool par jour, et chez les femmes consommant au moins 2 verres par jour.
⦁ Le risque d’accident du travail grave est augmenté de 50 % chez les travailleurs (hommes ou femmes) qui consomment 6 verres ou plus en seule occasion, au moins une fois par semaine.

Dans l’étude de cohorte CONSTANCES, les accidents du travail graves sont ceux qui engendrent des séquelles avec une incapacité permanente partielle (IPP).
Alors oui nous encourageons le DRY JANUARY (le mois sans alcool).

Au regard des informations précédentes, Il est fondamental de sensibiliser davantage la population générale sur les risques encourus même avec une consommation régulière faible.

( Santé publique France annonce dans son Baromètre de novembre 2021 qu’en 2020 23,7 % des 18 à 75 ans dépassent les repères de consommation d’alcool.)

Il est donc essentiel de maitriser sa consommation d’alcool et de privilégier la seule boisson dont votre corps a besoin à savoir l’eau.

Les bienfaits sont tellement importants et rapides que vous pouvez démarrer le mois sans alcool à tout moment. Au bout d’une semaine vous en sentirez déjà les effets :

⦁ Plus d’énergie, de tonicité, vous vous sentirez mieux dans votre peau

⦁ Vous serez fier de vous avec la maitrise de votre consommation ; et quand on tient 1 mois…. On peut continuer.

⦁ Vous retrouverez la bonne humeur permanente alors que l’alcool vous apporte une bonne humeur éphémère.

Et surtout au bout d’un mois sans alcool il y a des effets bénéfiques sur la tension artérielle, le taux de cholestérol et le diabète, la perte de poids (rappel : une bouteille de vin c’est 600 calories soit 33% des besoins caloriques sur une journée pour une femme plutôt sédentaire).

D’autres bénéfices ont été constatés à savoir une meilleure concentration, une peau fraîche et plus belle, un estomac plus sain et bien sûr d’importantes économies !
Après qu’une personne ait participé au Dry January, sa consommation reste maitrisée pendant plusieurs mois : les bénéfices d’une pause dans la consommation d’alcool déjà constatés par les participants ont été évalués et validés par plusieurs études scientifiques.

Alors pour réussir DRY JANUARY ranger toutes les bouteilles d’alcool et les ustensiles (tire-bouchon, décapsuleur…) et partager l’expérience avec des amis ce sera plus facile en communauté !

Nous vous souhaitons un bon DRY JANUARY

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